Présentation d'Hypnos de Tolbiac [Validée]

[Hypnos de Tolbiac]

Moi

Prénom : Christopher-Harold (Mwahahahaha )
Âge : 18 ans
Localisation : Nice, cette charmante ville colorée aux cieux chaotiques qui peuvent aller de la pureté azuréenne aux tourments de l'Apocalypse (je la joue grandiloquent comme ça hein mais le pire... c'est que je n'extrapole pas sur le ciel )
Occupation : La danse, la lecture, l'écriture, le dessin, les soirées, les voitures (surtout la mienne en fait)... le sport (jusqu'à il y a peu )
Comment as-tu découvert ce forum : Je suis le Sensei-Jedi de la fondatrice du forum alors..

Mon personnage

Nom : (de) Tolbiac
Prénom(s) : Hypnos, Maximilien
Nationalité : Français
Race : Humain doté d'une innocence
Camp : Aucun
Chambre assigné par l'admin : Une chambre? Où ça?
Âge : 19 ans
Anniversaire : 28 mai

Description physique :
De nature élancée, Hypnos est un grand jeune homme à la peau métissée au toucher de satin, dont le corps s'étire sur près de 2 mètres. Sa silhouette est fine, avec ses muscles de nageur dessinés au pinceau, ses mains de femmes aux longs doigts et aux longs ongles (ongles qui suscitent la jalousie de bien des demoiselles lorsqu'elles y prêtent attention).
Sa chevelure, entre la frisure et la boucle, est mi-courte, noire avec d'éparses mèches blanches aux reflets lumineux. Quand à son visage, il est en adéquation avec son âge, avec des sourcils peu épais et un nez droit, des lèvres tracées au crayon. Avec ses yeux verts profond, on pourrait presque le prendre pour une fille.. s'il n'avait pas ces deux petites entailles à l'arcade sourcilière droite.
Néanmoins en dehors de ses mains, aucun de ces détails n'est perceptible par qui que ce soit, pour la simple raison qu'en public, Hypnos porte toujours un col cache-nez qui monte jusqu'à la cime du nez, "masque" couplé avec un long manteau noir (style Altaïr) dont les pans arrivent jusqu'à ses pieds, et dont le capuchon généreux est toujours rabattu sur sa tête, qu'il soit en intérieur où à l'extérieur.
Résultat ses yeux demeurent plongés dans la pénombre, obscurité accentuée par les quelques mèches qu'il laisse se balader sur son front; quant à son visage, voilà bien des années à présent que personne n'a eu l'occasion de le voir.
Sous son manteau, Hypnos porte généralement un pantalon de ville assorti, ainsi que des chaussures citadines de belle facture.

Description morale :
Hypnos est à la base très sociable, convivial. Il aime danser, chanter, boire et manger avec du monde, surtout avec ses amis. D'un goût assez "compliqué" en matière de femmes, il n'en a connu qu'une seule jusqu'à présent, et ne croise que rarement des demoiselles qui lui conviennent, que ce soit sur un plan esthétique ou mental, intellectuel : "Pourquoi faut-il toujours que, lorsqu'une fille me plait, il y ait une couille?". A la base diplomate, il se dispute peu, ne s'énerve pas facilement. Mais lorsque ça pète... mieux vaut ne pas être la cible de sa colère, notamment parce qu'il devient cassant et vexant... et bien plus s'il devient enragé.
Tout cela cependant, il faut le nuancer par un fait : Hypnos a perdu toute confiance en qui que ce soit, n'a plus que des liens superficiels avec les quelques personnes qu'il est amené à fréquenter. Devenu très solitaire, Hypnos n'entend plus se mêler des affaires des autres, pourvu que ces autres ne se mêlent pas des siennes. Ne lui faites pas confiance : il vous trahirait si son propre intérêt le demandait, à moins que vous ne soyez important pour lui.
Ainsi lorsqu'il n'est pas sérieux, ce garçon tourne presque tout en dérision, est insolent : quelle que soit la réaction en face, il s'en fout. Ce qui l'intéresse, c'est mener à bien ses projets.

Particularité, aptitude particulière :
Hypnos bénéficie, au sein des chasseurs de prime et des voleurs, d'une célébrité peu commune. Ceux-ci l'ont en effet affublé des surnoms de Morphée, celui qui berce le jour et qui tue la nuit, et de Marchand de sables, en raison des pouvoirs que lui confère son innocence, aka le Sommeil du crucifié.
Autre particularité, cette innocence fait partie intégrante de son corps. Plus précisément, elle est totalement liée à sa colonne vertébrale, ainsi vers la base de son dos, des excroissances osseuses ont jailli de son épine dorsale pour prendre la forme de bâtons de deux mètres de longs, bâtons ouvragés et dotés, pour deux d'entre eux, de sortes de pierres précieuses géantes.
Sinon sur le plan physique, Hypnos dispose d'une force banale mais digne d'un sportif, compensée par une agilité et une endurance à toutes épreuves (Hypnos ne dort jamais). Ainsi il a mis ces deux qualités au profit d'un style de combat bien à lui qui fait qu'il est capable de se battre 24h/24 s'il le faut, à son maximum.
Enfin ce garçon dispose d'une mémoire visuelle qui fait qu'il reconnaîtra toujours ce qui aura été devant ses yeux, même durant quelques secondes seulement et plusieurs années auparavant.

Objets particuliers :
Du fait de la position des bâtons dans son dos, il ceint souvent deux ceintures de cuir au dessus de son manteau : une longue et large qui borde son épaule gauche, se croise un peu au dessus de sa hanche droite pour se boucler sur sa hanche gauche; et une seconde ceinture, de position plus classique et de largeur plus fine, qui est néanmoins accrochée à l'autre là où elles se croisent, ainsi les deux sont parfaitement maintenues en place.
L'autre objet particulier est un petit pendentif en citrine bordée d'or blanc, accroché à une chaine du même or à maillons forçats, qu'il ne quitte jamais. Il ne vous répondra pas si vous lui demandez pourquoi il porte en permanence ce bijou. Il ne vous laissera pas non plus le regarder de plus près, et mal vous en prenne si vous arrivez à le lui voler.

Passé :
Issu d'une famille parisienne très riche, Hypnos a grandi au sein d'un empire économique très vaste, ne manquant jamais de rien, sauf peut être de la présence de ses parents. Étant tout jeune, l'héritier De Tolbiac a été contraint à suivre une éducation poussée, afin qu'il prenne tôt conscience des réalités de la vie de la famille. Son éducation voulait qu'il se comporte comme un gentleman, néanmoins tout cet univers l'a toujours barbé. Ainsi en public il se plaisait à osciller entre le plus charmant gentilhomme et le plus rustre des gamins de faubourgs, au désespoir de ses parents, à l'amusement de ses quelques amis... et pour le plus grand plaisir d'une jeune fille.
De par son milieu social, son père et sa mère ne laissaient "Maximilien" fréquenter que des enfants qu'ils jugeaient recommandables, ainsi le garçon n'avait pas beaucoup d'amis. Ce phénomène était accentué plus encore par deux aspects physiques du garçon, à savoir ses cheveux noirs et blancs et ces trois étranges bâtons qu'il avait pour coutume de garder en main, ou à coté de lui (faute de les laisser accrochés dans son dos en public... peut être ces excroissances étaient-elles la raison de l'éloignement de ses parents?). Ce fut le jour où ces mêmes amis découvrirent que ces bâtons étaient en fait une partie de son corps qu'il les perdit. Quand on est jeune, on est méfiant et méchant... surtout envers ce qui ne nous plait pas.
Ainsi tous disparurent de sa vie... tous, à l'exception d'une personne : Anaïs.
Anaïs... les meilleurs années de la vie d'Hypnos, il les a vécu en compagnie de cette fille. Amie d'enfance, il a grandi à ses côtés, partageant avec elle ses peurs, ses échecs, ses sentiments les plus terribles... mais aussi les sentiments les plus doux. Car la demoiselle a été à ses cotés dans les meilleurs moments comme dans les pires. Le jour où la mère d'Hypnos mourut dans des conditions obscures, que son père épousa une marâtre de belle mère, la jeune fille aux yeux d'or sertis de reflets bleus, dont la chevelure abondante bouclait dans des reflets rouges, fut son seul soutien. Le jour où le père même d'Hypnos fut assassiné, que sa belle-mère hérita de l'empire De Tolbiac, Anaïs fut la seule personne auprès de qui le garçon sut trouver du réconfort.

Hypnos n'aurait su expliquer la présence de cette fille, la considérant avec naïveté... si ce jour n'était pas arrivé.
C'était durant un solstice d'été, lors de ses seize ans. Le gamin effarouché était devenu un charmant jeune homme. Avec sa haute stature et son allure altière, sa chevelure entretenue qui était toujours noire aux éparses mèches blanches et ses yeux au vert envoûtant, l'héritier De Tolbiac pouvait dire qu'en dehors d'une situation familiale désastreuse, tout lui souriait.
Sa belle-mère s'était vue être destituée de ses parts, suite à un testament rédigé par son père, qui léguait expressément tous ses biens à son fils. Ainsi le jeune homme se retrouvait à la tête d'une fortune colossale, non content d'avoir toutes les qualités qu'une femme pourrait espérer d'un gentilhomme.
Certes les rapaces et jeunes femmes commençaient à se disputer ses faveurs. La question d'actualité au sein des familles qui avaient connu les parents d'Hypnos était : QUI aurait la chance de mettre la main sur l'héritier De Tolbiac et sa fortune?
Cependant leurs efforts furent vains, pour la simple et bonne raison qu'Hypnos se plaisait à jouer avec eux. Tous ces gens qui tentaient tout pour se l'accaparer, ces jeunes filles qui redoublaient d'efforts pour en faire leur propriété... aucun d'entre eux n'avait d'intérêt à ses yeux. Il passait donc son temps à les ridiculiser au moindre écart, à la moindre imprudence. La société avait fait de lui un être tout puissant, après l'avoir rejeté pendant tant de temps? Il ne se priverait pas pour lui rendre la monnaie de la pièce.
Les seules personnes avec lesquelles Hypnos entretenait des rapports sains se réduisaient au nombre de deux. La première était sa vieille nourrice, une femme adorable qui avait élevé avec amour le garçon durant les premières années de sa vie, mais que ses parents avaient licencié pour des raisons futiles à ses yeux. Une fois en âge de renouer des liens avec elle, il avait fait en sorte de la retrouver. aujourd'hui, elle était à nouveau à son service.
La seconde personne avec laquelle Hypnos maintenait des rapports sincères était Anaïs.
Anaïs... La petite fille si joyeuse avait poussé en une magnifique plante, à présent. Ses yeux glacés trahissaient l'intelligence acérée qui la caractérisait, son sourire trahissait quant à lui sa douceur, son humour... son amour, pour peu que l'on sache la décoder. Voilà bien quelques petits mois à présent qu'Hypnos était tombé amoureux fou de la jeune fille, qui aurait damné plus d'un homme par un simple clin d'œil. Et cela était réciproque. Ainsi tout laissait entrevoir des fiançailles grandioses, puis le mariage... c'était ce à quoi Hypnos aspirait à présent.
Il allait d'ailleurs se déclarer officiellement aujourd'hui. Il irait conquérir la rose sertie au cœur d'un mur d'épines. Ainsi le jeune homme alla sonner à ses appartements, à l'extrémité du manoir Tolbiac. Une voix mélodieuse demanda qui se présentait et ce qu'il voulait. Hypnos déclina fort volontiers son identité. Quant à ce qu'il désirait... il déclara qu'il ne pouvait aucunement l'énoncer de l'autre coté d'une porte. Se préparant alors à ce qu'Anaïs ouvre la porte, Hypnos dissimula dans son dos un bouquet de roses blanches mêlées de roses rouges...symbole ambigu de l'amitié pure mêlée de l'amour passionnel.

-Monsieur, je n'ai point pour usage d'ouvrir mes appartements au premier venu...

-Sachez, ma Dame, que c'est tout à votre honneur. Néanmoins j'espère n'être point à vos yeux un simple individu... Sans quoi je comprendrais que vous refusiez de me laisser entrer.

Leur manège dura plusieurs minutes, les deux jeunes se taquinant mutuellement de part et d'autre du battant de bois.

-Ma chère, je vous promets que je me comporterai en gentilhomme et que ma demande n'aura rien d'insultant.

-Penses-tu donc! Chez toi, l'insulte nait aussi naturellement que la rosée matinale. Bon... Je veux bien t'ouvrir la porte, mais avant toute demande, j'aurai quelque chose à te dire.

-Tout ce que tu voudras! Ouvre...

-Maximilien, je suis sérieuse... promets-moi de m'écouter avant de prendre toute décision.

Quelque chose d'étrange se tramait... Hypnos perçut une émotion étrange dans la voix d'Anaïs, une émotion qu'il n'identifiait pas.

-Soit, je te le promets.

Alors la demoiselle finit par ouvrir au garçon la porte ouvragée qui les séparait. Elle était resplendissante dans sa robe blanche à dentelle fine, ses boucles rougeoyantes dont les reflets auraient pu rivaliser avec ceux d'un grenat.
Au premier abord, Hypnos ne put contenir son émerveillement, offrit fièrement à la jeune fille son bouquet de roses. Celle-ci sourit, rougit. Il se permit de lui accrocher une fleur dans les cheveux : on aurait dit une future mariée, ainsi vêtue. Il ne manquait plus qu'un voile et une traine, et l'illusion serait parfaite. Pourtant quelque chose n'allait pas. Et c'est lorsque le jeune homme prit un peu de recul et plongea ses yeux verts dans ceux d'Anaïs qu'il comprit. Elle était mal à l'aise, gênée par quelque chose qu'elle devait dire... mais qu'elle ne voulait visiblement pas dire.

-Que se passe-t-il? Il y a un problème?

-... Ecoute, tu dois savoir quelque chose. Je ne suis pas celle que tu crois...

-Que veux-tu dire?

-Maximilien, je suis une...

Et soudain le temps fut figé. Une expression d'abord d'incompréhension, puis de douleur intense naquit sur le visage d'Anaïs. Hypnos, d'abord interloqué, ouvrit bientôt des yeux exorbités devant la pointe rouge et bariolée qui venait de jaillir de la poitrine de sa chère et tendre, provoquant l'apparition d'une auréole rouge sang qui s'étendait vite. Trop vite. Il n'y eut plus aucun son tandis que le temps reprenait son cours. Anaïs vacilla, Hypnos la rattrapa prestement, l'adossa au mur... les yeux de la demoiselle se perdaient déjà dans le vide, tandis que son sang coulait, chaud et liquide, maculant les bras d'Hypnos qui hurlait "A l'AIDE!", arrachait les bras de sa chemise pour tenter de ralentir l'hémorragie.
Les battements de son cœur s'accéléraient frénétiquement, tandis qu'il prenait pleinement conscience de la situation. Il tenta instinctivement d'employer quelques "magies" qu'il avait appris à produire grâce à ses bâtons, afin de ralentir le rythme du corps de son amie, sans succès. Il eut beau appeler, personne ne vint. C'est alors que son cœur ralentit, accompagné bientôt du son, qui n'avait jamais été d'une clarté aussi cristalline. La première chose qui parvint aux oreilles d'Hypnos fut le silence, ponctué des hoquets saccadés d'Anaïs et des gouttes de sang qui percutaient le sol. La seconde fut la voix d'Anaïs.

-H... Hypnos.

C'était la seconde fois que la jeune femme employait ce nom. La première fois, ça avait été lors de leurs présentations, alors qu'elle répétait ce nom. Hypnos se pencha en avant, s'apprêtait à lui dire d'économiser ses forces, mais elle apposa un index faible sur les lèvres de ce dernier. Elle prit la tête du jeune homme entre ses mains, colla son front au sien.

-Je n'ai plus le temps... on te dira surement.... des choses sur moi. Mais qu... qu.. quoi qu'on te dise, je veux que tu te souviennes d'une chose... En toutes circ... circonstances, j'aurai toujours été... sincère avec toi.

-Mais qu'est-ce que tu racontes.. je n'en ai jamais douté.

Un sourire triste naquit sur les lèvres d'Anaïs.

-Ça ne m'étonne pas de toi... Hypnos de Tolbiac... je vous aime.

Une larme roula sur la joue d'Hypnos lorsque les lèvres d'Anaïs effleurèrent les siennes, avant qu'elle ne s'éteigne pour de bon. Une goutte de sang se déposa sur la lèvre du garçon lorsque leurs lèvres se détachèrent, un petit filet rouge s'échappant de la bouche d'Anaïs, qui s'affaissait contre le mur.
La folie du désespoir s'insinua jusqu'au plus profond du corps d'Hypnos, qui hurlerait certainement d'un moment à l'autre, faute de pouvoir faire autre chose.... lorsqu'une bougie pointue de forme identique à celle qui venait de transpercer sa compagne se planta dans son bras.
Le garçon ne réagit pas, étant seulement projeté à deux petits mètres, les yeux absents. C'est alors qu'une question s'alluma dans son esprit détruit.

-...Pourquoi..?... Pourquoi?

-Pourquoi quoi? répondit une voix féminine amusée, à priori juvénile.

Les yeux d'Hypnos recouvrirent leur vue habituelle, se braquant sur la personne qui venait de parler. Il s'agissait d'une écolière adolescente, un peu plus jeune que lui à priori, qui flottait au dessus du sol avec un grand sourire enjoué... des croix noires ornaient régulièrement son front, et ses cheveux courts et noirs contrastaient avec ses grands yeux aux iris dorés.
Une veine palpita sous la peau d'Hypnos, face à l'attitude ravie de la nouvelle venue. Quelque chose de naturel chez elle le poussa à la considérer comme coupable de l'horreur qui venait de se produire... et il avait raison. L'assassin qui venait de prendre la vie d'Anaïs n'était personne d'autre que Road Kamelot.

-... ... POURQUOI AVOIR FAIT ÇA!?

Road rit, tandis qu'une nouvelle bougie apparaissait à ses cotés et se plantait dans la jambe d'Hypnos. Les vaisseaux sanguins de ses yeux se gonflèrent, tandis qu'il ouvrait des yeux ronds comme des balles de tennis. A voir cette expression sur son visage, n'importe quel humain normalement constitué aurait pris peur, même après lui avoir planté des bougies dans le corps. Mais cela n'était pas valable pour une noé...

-Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle était membre de l'Ordre noir... et parce qu'elle était un obstacle entre toi et moi, exorciste.

-...?

-Ne fais pas l'innocent... ça fait un bail que je vous surveille! attends, tu n'imaginais quand même pas qu'une fille comme elle s'intéresserait à toi sans raison? T'es tu seulement demandé comment elle était arrivée dans ta vie? Pauvre petite peluche innocente... tu es tellement mignon dans ton désarroi.

L'Ordre Noir.... Exorciste... les mots de Road résonnèrent dans la tête délirante d'Hypnos, provoquant chez lui une réflexion accélérée. Il revit des bouquins, des légendes... il revit ses bâtons, ressentit cette sensation. Il revit Anaïs lors du premier jour... il revit Anaïs aujourd'hui. Une vitre se brisa dans son esprit, avec la glace de ses souvenirs.

Alors ses iris s'allumèrent d'une lumière éclatante, tandis que les 3 bâtons dans son dos s'illuminaient de même.

Road tendit une main vers la tête d'Hypnos, une bougie apparaissant dans sa paume.

-Sur ce, Adieu, monsieur l'exor...

C'est alors que la lumière qui émanait des bâtons explosa, se répandant dans le couloir avec violence. Le sol sous Hypnos craquela, des sables venus de nulle part surgirent tels une tempête, balayant Road sans ménagement tandis qu'une onde de choc d'un type inconnu jusqu'alors éclatait, se répandant d'abord dans la maison, puis dans tout le quartier. Le mini maelström causé par le garçon dura pendant plusieurs secondes, avant de s'interrompre brutalement. La lumière s'évanouit, les sables retombèrent sur le sol, inertes. Plus de Road... plus d'Anaïs. Plus aucun son, rien. Le monde s'était endormi autour d'Hypnos, dans le périmètre atteint par l'onde de choc.
Alors il s'abandonna lui même dans un sommeil dément, sombrant dans les ténèbres les plus profondes de son cœur.

C'est ainsi qu'Hypnos manifesta réellement pour la première fois son innocence, et qu'il prit dans sa vie un tournant irrémédiable. Il n'eut pas l'occasion plus tard de retrouver la trace du corps d'Anaïs, ni celle de Road. Il coupa tout lien avec la société hypocrite qui l'entourait, se servant sans ménagement de ses ressources financières pour écraser ses "courtisans". De même, il bascula dans de sombres affaires, afin de fructifier son héritage, espérant par la même occasion trouver des traces de celle qui avait arraché à sa vie Anaïs.

Aujourd'hui, Hypnos s'est refermé sur lui-même. Il a pris le temps et la peine de travailler ses capacités en vue de prendre une vie en échange de celle qu'on lui avait prise... Il est prêt à traquer LA noé qui l'intéresse jusqu'à la fin des temps s'il le faut.
Quant aux exorcistes, l'Ordre noir... il s'est débrouillé pour savoir de quoi il s'agissait. A présent, il les méprise, tant pour leur tentative infructueuse de l'intégrer malgré son rang social que pour la façon dont Road l'a assimilé à eux.
Hypnos est donc sur Paris, installé depuis trois ans maintenant en tant que voleur et chasseur de primes. Sa fortune et ses talents lui ont permis de se faire une réputation certaine... et c'est aussi cela qui , jusqu'à aujourd'hui, lui a permis de se cacher de la Congrégation.

Famille :
Il n'en a plus.

Proches :
Inexistants à l'heure actuelle; sa nounou est décédée peu de temps après Anaïs.

Type d'Innocence :
Symbiotique.

Description général de l'Innocence :
L'Innocence d'Hypnos, le Sommeil du Crucifié, consiste en trois bâtons dont la forme peut changer, bâtons qui font partie intégrante de son épine dorsale.
Il peut les arracher et les rattacher à loisir, à l'image du bras épée d'Allen.
Ces bâtons peuvent adopter trois formes : la première, séparée en trois bâtons; la seconde, séparée en trois faucilles, inachevées. La troisième est lorsqu'ils s'entrelacent en un sceau compliqué dans le dos d'Hypnos, et que celui ci en arrache un qui prend une forme de faucille inachevée très complexe.
Peu importent les niveaux auxquels Hypnos pousse son Innocence, son pouvoir se résume à ceci : le sommeil. Il peut tout endormir (ou presque), et s'il parvient à endormir ses cibles, il les crucifiera avant de leur trancher la tête. En tout cas, pour celles qu'il veut tuer. Il est à noter un point non-négligeable : le Sommeil du crucifié apporte à Hypnos la faculté d'invoquer et de contrôler les Sables du Temps, dont l'apparition se double de celle d'un sablier.

[Natsui Itsumi]

Mon sensei jedi n'à moi! TwT
mdrrr'
J'suis grave xD

[Natsui Itsumi]

Valiiiidééééé ~

Bon, en même temps, avec une fiche pareille, quoi de plus normal on me dira... Bah, j'réponds : Quand c'est un fou dangereux qui a écrit et posté, mieux vaut s'méfier 8D *SBAF* Oui, bon, bref...

À trèèèès bientôt dans un rp, n'est-ce pas, monsieur je-complote-avec-Rei? xD
R'marque, j'sais c'qui se trame vu que toi.. pardon, M'sieur Tyki l'a enfin dévoilé. x]

Mouarf... Ca promet d'être intéressant tout ça. 8)

Sayonara ~

[Contenu sponsorisé]